D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

dimanche 29 mai 2016

Florianopolis - Brésil, côte sud, Janvier 2016.


Bus time. C'est parti pour 16 heures de route. Plein est, direction Montreuil et Mathieu enfin l'océan atlantique, quand on est au Brésil. Respirer à plein poumons l'iode, le vent, les embruns. Respirer tout court vu la fournaise ultra-humide d'Iguazú. 









Les flous. Car les gens trop nets m'inquiètent.




Après une grosse nuit de bus matinée incluse, arrivée au plus fort de la chaleur à Florianopolis, dont on quitte d'emblée le centre-ville pour se trouver un endroit au calme, en bord de mer. On file donc sur la côte est de l'île, face à l'océan atlantique que je n'ai encore jamais vu de ce côté-ci. Comme Mat' que je vois pour la première fois de l'autre côté. Ça fait bizarre d'avoir le soleil qui se couche derrière et non face à soi, quand on regarde la mer. On essuie un premier échec sur un hôtel repéré à l'avance, on a faim, soif, toujours trop chaud et des sacs qui semblent soudain très lourds. Pause casse-croûte-bière-fraîche, face à l'océan. C'est un cas de force majeure vu notre état de fatigue et la puissance du soleil à cette heure. On poursuit notre dérive à la rame et la recherche d'un gîte agréable, mais surtout à la rame vu qu'on improvise tout en cherchant un endroit qui nous plaise vraiment, qu'on ne comprend rien au portugais et qu'on ne comprend rien tout court car on est trop crevés. Envie farouche d'une douche fraîche et de pouvoir poser les sacs et son cul. Là, maintenant. Et c'est justement au moment où pointe l'énervement dû à la fatigue, quand l'engueulade n'est pas loin d'éclater, que Stef entre instinctivement dans cette Posada, à côté de nous, alors qu'on avait déposé les sacs et les armes, pour souffler. Idée lumineuse. De la route, on ne devine pas qu'elle ait des appartements donnant sur le canal qui relie la grande lagune à la mer, avec un ponton énorme en forme de terrasse sur l'eau. Duquel on peut plonger, genre le matin au réveil ou après le café du petit déjeuner. Et nager direct au saut du lit, de la sieste ou de l'apéro. Je m'y vois déjà. On s'y voit déjà : Stef a les yeux qui pétillent. Nous sommes conquis. Reste à voir le prix, vu que c'est un petit appart avec cuisine-salle, vu la situation, vu la tranquilité et même la vue. Et enfin la haute saison. Mais c'est raisonnable et les propriétaires sont affables et apparemment touchées de notre enthousiasme. Un petit coup du sort et elles nous proposent un prix plus que décent pour la semaine. L'affaire est close, pliée et même dans le sac : on pose bagage. On est à quai, au sens propre. Sur le quai.

En refermant la porte, on a le sourire radieux et le regard lumineux de ceux qui ont réussi leur coup. Presque surpris d'eux-mêmes et d'une fin si heureuse. Heureusement ce n'est que le début.



Ponton's life.


































Caipiriña à l'heure de l'apéro.








Et rots à l'opéra des mariscos.









Environs : lagune, plages et criques. On craque, on nage, on bulle.

































































Sortie kayak.






















Sortie bateau.


























































Dernière soirée et donc ultime restau fruits d'mer. Stef est sur son 31, moi plutôt sur 37º2 mais le soir. 
La fièvre n'est pas loin.
















  







Pêche is not dead, made in Brasil.










































Enfin notre ponton, c'était aussi ça :
















Et ça!








Et encore ça!








Car ça, c'est vraiment toi!!! 
J'avais pourtant coupé mon téléphone.

C'est plus fort que toi mais pas Sega ni Apple, 
C'est Brasil Braaasil Braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasil!!! 



Une vague de remerciements à Stef pour cet endroit et cette semaine magnifiques.



C'était Radio Pik-Pik, à vous Paris!