D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

jeudi 26 mai 2016

Buenos Aires - Argentine, Janvier 2016.


Buenos Aires la claque. Quand on vient des Andes profondes bien que hautes. Et pas seulement à cause des 32º qui nous accueillent. Parfums d'Europe. Parce que construite par des italiens, français, allemands et autres, entre autres. A peine arrivé j'ai l'impression de débarquer à Paris ou à défaut qui n'est pas une ville, sur le vieux continent. Stef a l'impression d'Ailleurs, ce qui est sans doute plus fort encore.  

Constructions modernes mais aussi anciennes, genre haussmaniennes-à-la-parisienne. Des vieux quartiers, aux jolis clochers, aux façades ornées. La pierre sculptée. Ça sent bon l'ancien et ses beautés d'architecture à l'européenne. Ça sent bon aussi le contemporain, en ce qui concerne les pistes cyclables un peu partout et les vélos qui vont avec, les nombreux passages cloutés et surtout les voitures qui s'y arrêtent. !?!. L'hallu, quand on vient des hautes Andes bien profondes. Tous ces arbres et ces grands parcs : quand on vient de La Paz, c'est une biture de verdure. A vous étourdir le métro qui circule, les bus avec leurs propres voies que personne ne squatte, en double-file ou en klaxonnant. Dépaysement. Quand on vient du haut des profondeurs blablabla. Le plein de vie culturelle aussi : théâtres, expos, salles de concerts, spectacles de rue. Du peu qu'on en voit. Le plein de terrasses enfin, où l'on traine le soir à la fraîche, en mangeant un morceau et en sirotant une bouteille de rouge, bon marché même dans les restaus du centre et meilleur que la viande qu'on a pu goûter. Même les poubelles me mettent une claque : y'en a partout et on trouve sans difficulté de quoi jeter son papier ou sa clope. Que d'exotisme. Quand on vient d'où on vient c'est l'Europe.

C'est aussi la galère des machines, des systèmes et du monde organisé, dont on n'a plus trop l'habitude. Que d'exotisme on est perdu. C'est l'ordre qui sonne désordre, pour nous qui nous sommes accomodés de notre chaos quotidien. C'est aussi moins floklo, plus aseptisé mais tellement agréable à ce moment. Peut-être en vacances, peut-être quand on n'y vit pas. Peut-être peut-être pas. Dépaysant là maintenant c'est une certitude, comme celle des vacances et c'est tout ce qui compte. 

Là. 

Maintenant.     












































































Ah ça fait moins la maline!








On habite juste en face du QG de campagne désormais fermé de l'ex-présidente Kirchner, dont le poulain Scioli a été défait aux récentes élections présidentielles. Retour à l'ombre et l'obscurité.





































































Une semaine à découvrir San Telmo, Puerto Madero, La Recoleta, Palermo et La Boca. C'est toujours trop peu mais c'est déjà beaucoup pour les vacanciers que nous sommes. Relativement nous prenons le temps.
Peu de photos parmi les rescapées de nos déboires cumulés d'appareils, aucune du teatro Colón ni de la Boca. Je suis vert mais c'est comme ça. En cette semaine, Stef parvient même à me pousser jusqu'au départ du Dakar, dont je me fous mais bon puisque c'est l'occasion, puisqu'il en faut pour tout le monde, je fais le dos rond. Partir à deux c'est aussi quelques concessions parmi les plaisirs à partager. Et du Dakar il reste des photos! Ulk est jaloux tellement je suis vert.  







































3 semaines de vacances, 3 étapes et 3 nouveaux articles : on r'met les gaz sur Radio Pik-Pik! En direct d'Argentine!






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